LA TERRE DES FONTAINES, FIEF DE LA SEIGNEURIE DE MONTJEAN DE GENNES
La seigneurie des FONTAINES, est située sur la paroisse des ROZIERS ; elle relève de la seigneurie de MONTJEAN de GENNES, à un cheval de service. Cette seigneurie était autrefois dépendante de la terre de FONTAINES-GUERIN, dont probablement elle a tiré son nom, à savoir que les seigneurs de FONTAINES-GUERIN possédaient en même temps FONTAINES DES ROZIERS. Elle a droit de moyenne et basse justice, droit de fuye, de four banal, et droit d’avoir un banc dans le chœur de l’église paroissiale des ROZIERS, après et au-dessous de celui du seigneur de GENNES, et que les seigneurs de FONTAINES en ont obtenu la concession, en considération de ce qu’ils ont donné une portion de la pièce du domaine de FONTAINES joignant le cimetière, pour agrandir ledit cimetière.
Les domaines de ladite terre de FONTAINES employés dans les aveux consistent en 36 arpents de terre en deux pièces, et 12 quartiers de pré à la grande mesure, c’est-à-dire à raison de 50 chaînes le quartier.
Essayons de comprendre la chronologie du fief des FONTAINES, grâce à des registres que l’on peut consulter aux Archives départementales et dans lesquels se trouvent les titres des obéissances de FONTAINES à la seigneurie de MONTJEAN de GENNES.
- Le 12 juin 1300, Johan de FONTAINES, seigneur de FONTAINES-GUERIN et de FONTAINES, paroisse des ROZIERS rend foy et hommage au seigneur de MONTJEAN DE GENNES.
- Le 31 août 1313, Messire Geyrin de FONTAINES, chevalier, seigneur de FONTAINES-GUERIN et de FONTAINES, paroisse des ROZIERS, rend foy et hommage.
- Le 22 juin 1344, acte de foy et hommage par Messire Geyrin de FONTAINES
- Le 27 mai 1403, acte de foy et hommage par Marie de BUEIL, ayant le bail des enfants de feu seigneur de FONTAINES, René, son mari et d’elle, dont Louise, dame de FONTAINES.
- L’an 1403, Jean de FONTAINES, seigneur de FONTAINES
- Le 6 décembre 1441, une enquête concernant les différents droits de la terre de MONTJEAN de GENNES, où il est porté que le seigneur de FONTAINES, paroisse des ROZIERS, est homme de foy du seigneur de MONTJEAN DE GENNES.
- René de FONTAINES, chevalier, seigneur de FONTAINES, époux de Jeanne de VENDOME, Dame du Lude, était mort avant 1442.
- Le 17 août 1444, François de MONTBRON, fils aîné du seigneur de MAULEVRIER, rend foy et hommage au seigneur de MONTJEAN DE GENNES ; il épousa en 1442 Jeanne de VENDOME ; il avait le bail des filles de feu René de FONTAINES.
- Le 21 août 1452, acte de foy et hommage rendu par Jean de DAILLON, seigneur de FONTAINES, à cause de Jeanne de FONTAINES, sa femme.
- Le 15 décembre 1457, un aveu de la seigneurie de FONTAINES rendu au seigneur de MONTJEAN DE GENNES est rendu par Bertrand de BEAUVAU, chevalier, à cause de Louise de FONTAINES, sa femme.
Par un acte du mois de décembre 1430, Bertrand de BEAUVAU, chevalier, et Louise de FONTAINES, sa femme, seigneurs de la terre et fief des FONTAINES en la paroisse du bourg des ROZIERS dont les domaines entourent au nord et au levant le cimetière, firent don à l’église des ROZIERS d’un espace de terrain de 140 pieds de large, pour agrandir le cimetière, s’en réservant la mouvance à une maille de cens, et en reconnaissance il leur fut concédé, et aux seigneurs des Fontaines et leurs successeurs, la place d’un banc dans le chœur de cette église après et au-dessous de celui du patron fondateur de cette église, et les honneurs et révérences, comme bienfaiteur, après ceux qui se rendaient audit fondateur et seigneur.
Il n’a pas manqué de le reporter dans les aveux qu’il a rendus à la terre de GENNES ; ceux des années 1457 et 1532, portent expressément le droit de banc dont il s’agit, avec déclaration de ne pouvoir le placer qu’au-dessous de celui du seigneur de GENNES qui occupe la première place du chœur. Il s’en réserva la mouvance à une maille de cens.
Source : AD 49 COTE 1 E 1265
- En date du 18 janvier 1492, procuration consentie par Maître Jean POQUET, chanoine de Saint-LAUD les ANGERS, curé de SAVONNIERES, seigneur de la terre de FONTAINES, paroisse des ROZIERS, fils aîné de feu Jean POQUET dit PETIT1 et de Jeanne COUTURIER, à Laurent COCHON, , pour faire la foy et hommage de ladite terre, au seigneur de MONTJEAN de GENNES.
- Le 2 décembre 1493, un acte de foy et hommage aveu par Jean POQUET, chanoine de SAINT-LAUD, à Demoiselle Marguerite de VALLEE, dame de SOUS-LE-PUY et de MONTJEAN DE GENNES, à raison de la terre des FONTAINES sise en la paroisse des ROZIERS.
- Le 20 juillet 1498, saisie de la terre des FONTAINES à la requête de Marguerite de VALLEE, dame de MONTJEAN DE GENNES, pour le rachat échu par la mort de Jean POCQUET, chanoine, seigneur de FONTAINES, faute par ses héritiers, à savoir Guillaume LECOMTE, époux de Jeanne L’ENFANT et Jean RAGOT, époux de Jacquette CHAMBURDE, héritiers en partie à cause de leurs femmes de PETIT Jean POCQUET, d’avoir fait la foy et hommage et payé ledit rachat. Commission donnée par la dame de MONTJEAN DE GENNES au métayer de FONTAINES Jean CARRE, de faire la récolte de fruits de ladite terre et d’en rendre compte à ladite dame de GENNES
- En date du 8 juillet 1499, contrat de vendition de la moitié par indivis de la terre de FONTAINES, paroisse des ROZIERS, fait par Maître Guillaume LECOMTE de Jean RAGOT, consistant en mazures , où était le fond de ladite seigneurie, autres maisons en un tenant contenant un arpent et demi, 7 à 8 livres de cens dus à ladite seigneurie, justice foncière, mesures à bled et à vin, 12 bians (journées de corvée) à faner les prés, un chapon. Le domaine de ladite terre composée de 60 arpents de terre en 2 pièces, l’une contenant 32 arpents et l’autre, 28 arpents, 5 arpents de pâtures, 12 quartiers de prés, le droit d’herbage, d’usage de pâturage dans la forêt de BEAUFORT.
Lesdites choses tenues en partie du comté de BEAUFORT, à 20 sols de cens et partie du seigneur de GENNES à foy et hommage. Et le tout chargé de la rente de 2 septiers de froment et seigle due au curé de Saint-Eusèbe de GENNES.
Ladite vendition de la moitié de ladite terre des FONTAINES pour la somme de 1362 livres 10 sols.
- En date du 12 juillet 1499, quittance des ventes et honneurs de la terre des FONTAINES, consentie par la dame de MONTJEAN DE GENNES, à Maître Guillaume LECOMTE et Guillemine POCQUET, sa belle-mère, acquéreurs de la terre des FONTAINES, paroisse des ROZIERS et aussi pour le rachat qui pouvait être dû.
- En date du 8 juillet 1512, une déclaration censuelle rendue à la seigneurie de MONTJEAN de GENNES, par le moyen du seigneur de FONTAINES, par Maurice, Etienne et Colin MERCIER pour 2 petites chambre, ayreau et jardin au bourg des ROZIERS, du côté de la rivière, au devoir vers le seigneur de FONTAINES de 5 sols 3 deniers en la frêche de 21 sols.
- En date du 27 août 1516, une autre déclaration censuelle rendue aux assises de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, par le moyen du seigneur de FONTAINES, par Maître Guillaume LECOMTE, pour raison de 2 chambres de maison au bourg des ROZIERS, au devoir vers le seigneur de FONTAINES de 10 sols dans la frêsche de Guyonne LEMERCIER.
- En date du 27 août 1516, une autre déclaration censuelle rendue à l’assise de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, par le moyen du seigneur de FONTAINES, par René BLONDEAU l’aîné, pour une maison, grange et appartenances au bourg des ROZIERS, près le chemin de FONTAINES à la rivière joignant au midi la levée, au devoir vers le seigneur de FONTAINES, de 2 sols 9 deniers de cens.
- En date du 27 août 1516, autre déclaration par le moyen du seigneur de FONTAINES rendue par la veuve Pierre MAUCLERC pour raison d’une maison, jardin et appartenances au bourg des ROZIERS, pourquoi est dû 17 sols 6 deniers de cens audit seigneur de FONTAINES.
- En date du 22 juillet 1517, un acte de foy et hommage rendu à noble et puissant Charles de BOURNAN, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, par Jeanne LENFANT, veuve de Guillaume LECOMTE, pour raison de la terre de FONTAINES, à laquelle est fait injonction de rendre son aveu.
- En date du 22 juillet 1517, une déclaration censuelle rendue à l’assise de MONTJEAN DE GENNES , par le moyen du seigneur des FONTAINES, par Jean CARRE, pour une maison, jardin et appartenances au bourg des ROZIERS, étant des 2 côtés de la levée, au devoir vers le seigneur des FONTAINES de 2 sols de cens.
SOURCE : AD 49 COTE 1 E 1266
- Le 20 décembre 1531, aveu de la seigneurie de FONTAINE sur LOIRE, sise au bourg et paroisse des ROZIERS, par René GAULTRON, marchand aux ROZIERS, puis receveur du péage de BLAISON, époux d’Isabelle LECOMTE, seigneur de FONTAINES, à Charles de BOURNAN.
Les domaines de ladite terre de FONTAINES employés dans les aveux consistent en 36 arpents de terre en deux pièces, et 12 quartiers de pré à la grande mesure, c’est-à-dire à raison de 50 chaînes le quartier. Ledit domaine de FONTAINES, employé dans l’aveu rendu ci-dessus au seigneur de MONTJEAN DE GENNES, est conforme en étendue à celui détaillé dans le contrat de vendition de ladite terre de FONTAINES, en date du 8 juillet 1499, dans lequel contrat d’acquêt, lesdits domaines consistent en 60 arpents de terre labourables en 2 pièces, relevant, partie à foy et hommage du seigneur de GENNES, et partie censivement du comté de BEAUFORT. Et dans l’aveu ci-dessus rapporté, il est employé relevant de ladite seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, 36 arpents en deux pièces, l’une de 20 arpents joignant au nord 12 autres arpents de terre aussi appartenant audit seigneur de FONTAINES et relevant du comté de BEAUFORT censivement. L’autre pièce contenant 16 arpents et joignant également au nord 12 autres arpents de terre, appartenant audit seigneur de FONTAINES, et relevant censivement du comté de BEAUFORT.
Par conséquent, tout le domaine de FONTAINES contenait alors 60 arpents dont 36 relevaient à foy et hommage du seigneur de MONTJEAN DE GENNES, et 24 censivement du comté de BEAUFORT. Le fief des FONTAINES, suivant l’aveu ci-dessus, consiste en 3 fresches, montant ensemble à 102 sols. Il s’étend seulement dans le bourg des ROZIERS et comprend un certain nombre de maisons et jardins, des deux côtés de la levée, contenant en tout 29 boisselées de terre.
- Le 7 août 1544, contrat de vendition fait par René GAULTRON, seigneur de FONTAINES, à Jean FORTIN et Jeanne BOURGEON, sa femme, de 60 boisselées de terre de la pièce de FONTAINES joignant d’une part au chemin tendant des ROZIERS à la Croix More, d’un bout au cimetière, et au surplus de la partie de ladite pièce des FONTAINES appartenant audit FORTIN, comme ayant acheté dudit BOURGEON la moitié de ladite terre des FONTAINES, par contrat passé devant FORTIN, notaire à SAUMUR, le 11 juillet 1542, pour la somme de 1250 livres avec la faculté de deux ans de réméré, ; ensuite est la ratification du contrat par Isabelle LECOMTE, femme dudit GAULTRON, avec prolongation de six mois de grâce. Le contrat de vente de 60 boisselées est aussi avec faculté de réméré.
SOURCE : AD 49 COTE 1 E 1267
- Le 27 mai 1556, un accord eu lieu entre le seigneur de MONTJEAN de GENNES et Jean FORTIN, acquéreur de la moitié de la terre de FONTAINES, pour le rachat et pour les ventes dudit acquêt, pourquoi fut composée à la somme de 50 livres et un poinçon de vin rouge du cru d’ORLEANS.
- Le 10 juin 1558, hommage simple par Pierre GAULTRON, marchand aux ROSIERS, seigneur de la plus grande partie de la terre des FONTAINES , en parlant à une chambrière, laquelle a déclaré que le seigneur et la Dame de MONTJEAN de GENNES étaient absents et qu’ils étaient allés au PIMPEAN ; semblable offre fait à Simon DUNOU, procureur fiscal de MONTJEAN DE GENNES, lequel a fait refus.
- Le 3 juillet 1562, sentence de la cour de MONTJEAN DE GENNES, qui ordonne la saisie féodale de la terre de FONTAINES, faute par Pierre BOURGEON d’avoir fait ses actes de foy et hommage ; comparution de Jean FORTIN, lequel a remontré que ladite saisie ne devait comprendre que la partie de la terre de FONTAINES qui lui appartient.
- Le 10 juin 1558, hommage simple par Pierre BOURGEON, marchand aux ROSIERS, pour la terre et fief des FONTAINES.
SOURCE : AD 49 COTE 1 E 1268
- Le 20 décembre 1580, aveu du fief et seigneurie des FONTAINES, paroisse des ROZIERS, rendu à François de CHERITE, seigneur du VOISIN, à cause de Madeleine des DURANS, sa femme, par Pierre BOURGEON .
SOURCE : AD 49 COTE 1 E 1269
Un registre, sous la cote 1 E 1270, nous apprend également un peu de chronologie sur le fief des FONTAINES.
La terre des FONTAINES, située paroisse des ROZIERS, relève en droit de moyenne et basse justice, à un cheval de service, de la seigneurie de MONTJEAN de GENNES. Cette terre des FONTAINES a été vendue à rente foncière ; mais depuis cette rente a été amortie. Il dépendait de ladite terre des FONTAINES, le droit de fautrage à 8 bœufs, 2 juments et leur suite, dans la BAILLIE de GENNES ; ce droit avait été anciennement donné à rente audit seigneur des FONTAINES, par le seigneur de SOUS-LE-PUY et MONTJEAN de GENNES ; mais le seigneur de GENNES est rentré dans ledit droit au moyen de quoi la rente établie à cet égard a été éteinte, ce qui a eu lieu à l’époque où ledit seigneur des FONTAINES a amorti la rente foncière due sur la totalité de la terre des FONTAINES. Cet amortissement semblait pouvoir occasionner quelques contestations de la part du seigneur de MONTJEAN de GENNES, d’autant que la rente fut amortie au denier vingt, et qu’alors l’intérêt de l’argent était au denier 2 livres, ce qui indiquait que la rente caractérisée foncière était dans le fait, probablement amortissable, ce qui eut donné lieu au retrait féodal de la terre, pour le prix dudit amortissement. Mais on n’approfondit point le fond de cette affaire et le seigneur de GENNES se contenta de rentrer purement et simplement dans l’exercice et propriété du droit de fautrage. Ladite terre de FONTAINES ayant été saisie réellement et publiée à vente par décret, le seigneur de MONTJEAN de GENNES fit opposition pour la conservation de ses droits, et spécialement de la rente pour le fautrage, ce qui occasionna un long procès avec les nommés RICHARD, sur qui la terre était vendue, et qui étaient des gens fort litigieux. Il paraît que cette terre a été longtemps aux saisies réelles et enfin, elle a été adjugée l’an 1746, au Sieur TESSIER des SABLONS, Maître de Poste aux ROSIERS.
Ci-après sont rapportés, par ordre chronologique, les titres déclaratifs à la terre des FONTAINES, contenues au présent volume.
- En date du 1er février 1663, une procuration de Pierre GRIMAUDET, docteur en médecine à BLOIS, seigneur de FONTAINES, au Sieur Noël LOYAU, procureur fiscal de ladite terre des FONTAINES, pour comparaître aux assises de la seigneurie de MONTJEAN de GENNES, y étendre la foy et hommage et payer le cheval de service
- En date du 5 décembre 1663, un acte de foy et hommage rendu aux assises de la seigneurie de MONTJEAN de GENNES, par Noël LOYAU, procureur fiscal de la terre de FONTAINES, fondé de la procuration de Pierre GRIMAUDET, seigneur de FONTAINES, pour raison de ladite terre des FONTAINES
- En date du 5 juillet 1689, la signification d’une sentence rendue aux assises de la seigneurie de MONTJEAN de GENNES contre le seigneur de FONTAINES, faute d’avoir fait des obéissances féodales
- Le 1er octobre 1691, un acte de foy et hommage rendu au seigneur de MONTJEAN DE GENNES, par Pierre RICHARD, notaire aux ROZIERS, au nom de Pierre GRIMAUDET, seigneur de FONTAINES, pour raison de ladite terre de FONTAINES
- En date du 28 janvier 1704, bail à rente foncière par le Sieur Pierre GRIMAUDET, seigneur de FONTAINES, de ladite terre fief et seigneurie de FONTAINES, au profit de Sieur Pierre RICHARD, notaire pour la rente de 300 livres.
- En date du 3 avril 1710, la saisie réelle de la terre des FONTAINES sur Pierre RICHARD, prêtre, François, Jean, Charles, RICHARD, enfants de Pierre RICHARD, notaire aux ROZIERS, et fermier du comté de BEAUFORT, à la poursuite des receveurs du domaine, pour raison des sommes dues pour ladite ferme de BEAUFORT, à laquelle saisie, le seigneur de MONTJEAN de GENNES a mis opposition pour la conservation de ses droits.
- En date du 13 juillet 1719, procès-verbal d’offre de foy et hommage fait à la maison seigneuriale de SOUS LE PUY, par Charles RICHARD, seigneur de FONTAINES, pour raison de ladite terre des FONTAINES
- En date du 16 juillet 1719, une saisie féodale de ladite terre des FONTAINES avec établissement de commissaires sur les fruits d’icelle, à la requête du procureur fiscal de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, sur François RICHARD, seigneur de FONTAINES, et Charles RICHARD, seigneur des CLOZEAUX, faute d’avoir représenté les titres , en vertu desquels le feu Pierre RICHARD, leur père, était entré dans la propriété de ladite terre de FONTAINES.
- En date du 13 juillet 1719, une signification faite ledit jour en la maison seigneuriale de SOUS LE PUY, à la requête de Charles RICHARD, seigneur de FONTAINES, et François de RICHARD, seigneur de CLOZEAUX, de l’acte de foy et hommage rendu le même jour par lesdits RICHARD, pour ladite terre de FONTAINES, avec les titres de la propriété d’icelle.
- En date du 5 août 1719, une requête du seigneur de MONTJEAN DE GENNES au siège de SAUMUR, pour anticiper sur l’appel interjeté à ce siège, par les propriétaires de la terre de FONTAINES, de la sentence rendue contre eux, aux assises de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES.
- En date du 17 avril 1720, une saisie féodale, à la requête du seigneur de MONTJEAN DE GENNES, de douze boisselées de terre ensemencées en froment, dépendant de la terre de FONTAINES, faute par les propriétaires d’icelle d’avoir obéi à la sentence des assises de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES du 25 août 1718.
- Le 7 décembre 1726, opposition formulée au greffe du parlement par Charles POISSON DE NEUVILLE, seigneur de MONTAIGU et de SOUS LE PUY, à la vente de la terre des FONTAINES, en la paroisse des ROSIERS, saisie réellement sur les deux enfants de Messire Pierre RICHARD, sinon à la charge de servir la rente foncière de 45 livres avec les arrérages, due à raison du fautrage, droit de faire chevaux ou vaches sur les prés des sujets.
- En date du 21 juin 1729, une requête de la fermière de SOUS LE PUY et de MONTJEAN DE GENNES, pour avoir le paiement de la rente de 45 livres due par les propriétaires de la terre de FONTAINES, pour partie de l’arrentement de fautrage.
- En date du 25 février 1730, un arrêt interlocutoire du Parlement de PARIS, rendu au profit du seigneur de GENNES, contre les RICHARD, propriétaires de la terre de FONTAINES, au sujet de l’opposition à la vente par décret de ladite terre, sinon aux charges dues audit seigneur de GENNES.
- En date du 31 mars 1730, un autre arrêt interlocutoire au sujet de la même instance
- En date du 6 juin 1730, autre arrêt au sujet de la même instance
- En date du 7 juillet 1730, autre arrêt
- En date du 24 décembre 1730, un autre arrêt interlocutoire du Parlement de PARIS , au profit du seigneur de GENNES, contre les RICHARD, propriétaires de FONTAINES, saisie réellement , pour opposition à la vente de ladite terre, sinon aux charges dues au seigneur de GENNES
- En date du 24 juillet 1731, un arrêt du Parlement au profit du seigneur de GENNES, qui ordonne que la terre de FONTAINES, saisie réellement, ne sera vendue qu’à la charge de payer les rentes dues au seigneur de GENNES
- En date du 6 septembre 1731, signification de l’arrêt ci-dessus faite auxdits RICHARD.
- En date du 22 mai 1733, un arrêt du Parlement au profit du seigneur de GENNES, qui déboute les RICHARD de l’opposition qu’ils avaient formée à l’arrêt rendu contre eux
- En date du 2 juillet 1733, un appel interjeté par les RICHARD, de l’exécutoire obtenu contre eux par le seigneur de GENNES
- En date du 5 juillet 1733, une lettre missive du seigneur de GENNES au Sieur DORIVAL, procureur au Parlement, au sujet de l’affaire contre les RICHARD
- En date du 8 juillet 1733, une commission de Parlement au profit du seigneur de GENNES pour anticiper sur l’appel interpelé par les RICHARD de l’exécutoire de dépens décerné contre eux.
- En date du 12 août 1745, un arrêt du Parlement de PARIS au profit du seigneur de GENNES, contre les RICHARD, propriétaires de FONTAINES, dans l’instance perdant entre eux.
- Le 9 août 1746, éventillement du contrat d’acquêt de la terre de FONTAINES, acquise par René TESSIER des SABLONS, marchand et maître de poste aux ROZIERS, et Claude BREJON, sa femme, à la barre du palais à PARIS, relevant partie de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, partie du comté de BEAUFORT, et partie du PATOIL, compris audit contrat de vendition d’autres domaines étrangers à la terre de FONTAINES, tels que la maison et appartenances des CLOSEAUX et autres héritages.
- Le 4 octobre 1747, Eventillement fait par René TESSIER DES SABLONS, marchand, maître de poste aux ROSIERS, acquéreur par adjudication par décret sur François RICHARD DES CLOSEAUX, de la maison noble et métairie des FONTAINES pour la somme de 8 000 livres, partie de cette relevant de la seigneurie de SOUS LE PUY.
Le registre sous la cote 1 E 1244 nous fait connaître les aveux de la seigneurie de MONTJEAN de GENNES rendus au seigneur de BEAUCAY le NOBLE en LOUDUNOIS où tous les droits de la haute justice de la terre de GENNES sont employés et où l’on voit que les fiefs de la ROYRIE, de FONTAINES, de la PERRINE, qui comprennent dans leur directe une partie considérable du bourg des ROZIERS, à savoir :
- - Le 8 septembre 1350
- - Le 3 septembre 1395
- - Le 21 mai 1651
- - Le 26 février 1676
- - Le 3 novembre 1750.